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L’histoire

L’histoire, des début compliqués, en passant par l’entretien hebdomadaire contraignant jusqu’à la liberté.

Tout d’abord, j’ai fait comme bon nombre d’entre vous: achat sur le bon coin d’un bac, achat d’un filtre JBL, d’un thermoplongeur EHEM, de sable.
Ensuite, après avoir agencé mon bac comme bon il me semblait, j’ai rajouté les plantes, puis mise en eau. Les tests, réguliers, pour détecter le pic de nitrite. Au bout d’un moins environ, le cyclage, enfin terminé, j’achète mes premiers guppy.

Classique tout ça me dirait vous. Avec la routine que vous connaissez tous: une fois par semaine changement de 10% de l’eau, puis tout les 15 jours clochage du fond, puis tous les mois nettoyage des vitres, et tous les 6 mois, du filtre.

Au bout d’un moment, j’ai commencé à en avoir assez du clochage et surtout, du changement d’eau. Parallèlement à ça, je suis tombé sur pas mal d’articles parlant de l’aquariophilie naturelle, de la méthode Walstad et du « low tech ».

Je me suis donc lancé moi aussi dans l’aventure, avec comme première étape, l’arrêt du filtre, probablement la plus stressante pour moi. Chaque jours pendant un mois, j’ai testé mes nitrites et mes nitrates … mais rien n’est arrivé.

Enfin si mais en bien … mes plantes ont explosé, ma mousse de java a fait des spores, mes anubias ont fleuries. Me voilà sans filtre, plus de changement d’eau, mais il me restait alors encore deux tâches laborieuses: le clochage du fond et le nettoyage des vitres.

Pour le nettoyage des vitres, j’ai arrêté définitivement l’éclairage et j’ai ajouté de l’ élodée. Effet radical: plus de nettoyage de vitre. Pour chipoter, toutes les 6 à 8 semaines, je passe un coup de raclette pour un effet « nickel », je pourrai m’en passer, mais j’aime quand s’est parfait.

Pour le clochage, un peu plus compliqué: j’ai ajouté des mélanoides tuberculata et des corbicula fluminea. Et voilà, fini le clochage, enfin libre !

Une dernière étape: j’ai viré le thermoplongeur. En effet, les guppy sans passent sans problème, les neocaridina davidi var Red Sakura se reproduisent plus facilement (variation naturelle de température) et les Corydoras sterbai font des bébés. Mon bac est donc devenu un « no tech » à ce moment là 😉

Depuis peu, j’ai pris également conscience qu’un biotope sans zooplancton n’est pas complet, j’ai donc ajouté daphnies, cyclopes, aselles et ostracodes.

Un dernier changement, utile à la fois pour les crevettes et les poissons: j’ajoute régulièrement des feuilles de chênes dans le bac. Les tannins rassurent et protègent les poissons des parasitent, moisissures et autres infections.

Les tanichthys micagemmae (cousin des néon du pauvre) ont remplacé depuis peu les guppy et j’ai des reproductions en pagaille (photo à suivre).

Et la lumière me direz vous ? Les plantes poussent quand même ? Oui, je n’allume l’aqua que je quand je souhaite observer tout ce petite monde. Ce dernier est placé non loin d’une ouverture (mais pas en face). Pourtant, mes plantes poussent bien, avec même quelques problèmes avec la mousse de java, que j’ai cantonné dans un coin de l’aqua pour éviter l’invasion du bac entier. Mon choix de plantes n’est pas anodin: aucune d’elle n’a des besoins important en lumière.

J’ai également un bulleur pour l’été: je gagne ainsi 2°C.
Pour ceux qui vont hurler que le bulleur accidifie trop l’eau et provoque un dégazage de CO2 important bloquant la croissance des plantes, je les invite à brancher un phmètre électronique et un bulleur dans leur bac, et à regarder le résultat sur quelques mois…quasi sans impacte sur le PH, et aucun impacte sur la croissance des plantes !

3 commentaires sur “L’histoire”

  1. Bonjour
    merci pour ces précieuses infos.
    Je commence en ce moment un bac walstad. Vôtre article attiré mon attention notamment à cause de votre sol qui n’est fait que de sable.
    J’aurai aimé en savoir plus. Sinon démarre un bac comme ça « from scratch » comment les plantes auront tous les nutriments nécessaires ? Y a t il des plantes à éviter et pourquoi ?
    Une question subsidiaire ; observez vous la formation de la fameuse pellicule de surface ? Car il me semble que vous n’effectuez pas de brassage.
    Merci d’avance pour vos réponses.

    1. Bonjour Pierrick,

      Donc oui, au départ, que du sable, et des plantes à croissances rapides. Pendant 3 à 5 semaines, sans éclairage (autre que la lumière de la fenêtre), aucune algue ne se développe, les plantes végètent pour la plus part, à l’exception de quelques une « extra terrestre ». L’aquarium, enfin cyclé, peut voir ces premiers poissons rentrer en jeu, et les plantes, voir leur premier apport conséquent de nourriture: le cycle vertueux est lancé.

      Les précisions: concernant la fameuse pellicule, rien du tout. Et pour les plantes, il faut choisir les espèces capables de survivre dans du sable (et donc éviter les plantes nécessitant un substrat boosté à l’engrais !).

      Michaël

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